Récit du voyage : 5ème partie
L’empire romain
Au troisième siècle avant notre ère, la ville de Rome était encore une petite ville. Par la suite, le pouvoir de Rome fût d’abord fondé sur la victoire contre Carthage. Pendant trois séries de guerres en Méditerranée, Rome réduit son rival à néant. Par la suite, Rome dominera les descendants d’Alexandre, en Egypte et en Thrace.
C’est l’Hellénisme qui a transmis la tradition du pouvoir personnel de l’empire perse à Rome. Pour autant, le pouvoir était électif, notamment au Sénat, et surtout le pouvoir était au service du pays et non pas l’inverse. (Rappelez-vous la révolte des esclaves dans le film « Spartacus », avec Kirk Douglas !). Au début du 1er siècle après J.C, Rome était peuplée de plus d’un million d’habitants. La seule ville au monde plus peuplée à cette époque était Pékin !
Suite à l’élimination de ses rivaux, l’hégémonie de l’Empire romain sur la mer et les voies commerciales fût totale. Les milliers d’esclaves issus des pays occupés arrivèrent dans la ville de Rome puis dans les campagnes romaines.
La domination romaine allait de l’océan atlantique jusqu’à l’Asie mineure. Dès le 1er siècle, les Balkans sont envahis et les romains commencent à y construire des routes et des villes. Dans un petit musée de Croatie, j’ai vu une carte des routes à cette époque comparable aux cartes Michelin du 20ème siècle ! Une partie de cette carte est présentée ci-dessous.
Rome, jusqu’au 3ème siècle, vivait avec les dieux hérités de la Grèce et les pays dominés pouvaient garder les leurs. Mais un grand empire militarisé, avec différents peuples, avait besoin d’un dieu commun pour aider l’empereur à gouverner. Le christianisme joua ce rôle et devint le ciment de l’empire. Mais la dimension démesurée de celui-ci rendit l’empire ingouvernable et durant les 4ème et 5ème siècles, il se divisa en deux : Rome devint la capitale de l’occident et Byzance, celle de l’empire romain d’orient. Les grandes villes portuaires et prospères étaient à l’est : Constantinople, Alexandrie et Antioche, peuplées chacune de centaines de milliers d’habitants. A l’ouest, les villes étaient rares, les plus grandes étaient Milan et Lyon. La plus grande partie de Balkans resta sous la domination de l’empire Byzantin. Par la suite, lorsqu’au 10ème siècle le schisme entre les deux églises fût total, les habitants des Balkans et de l’Europe de l’est conservèrent la religion de leur prince.