RÂH

L’Arménie

préparation

En Construction

1ère épisode:

« Il a fallu un temps pour que le sang devienne lait. »*

A la suite notre « chemin », je pense organiser un voyage au nord-est de la Turquie, en Géorgie et en Arménie.Le premier objectif est de me familiariser avec la région, une région qui donna refuge à « l’arche de Noé ». C’est dans ses montagnes que se trouvent les sources des fleuves au voisinage desquels se sont formées les civilisations chaldéenne, sumérienne, babylonienne et assyrienne et de nombreuses autres.Ce voyage sera d’abord l’occasion de jeter un rapide coup d’œil sur les histoires des peuples qui pendant de longs siècles ont joué le rôle d’intermédiaire entre les civilisations mésopotamiennes et celles de l’est de la Méditerranée. Chaque fois que nous côtoierons les vestiges restant de ces civilisations, nous les observerons un instant dans l’espoir de peut-être mieux comprendre notre propre destinée. Comme le précédent voyage, nous nous concentrerons spécialement sur les causes et les conséquences de la première guerre mondiales dans cette région.Chers compagnons de route, la préparation de ce voyage prend du temps : les récits prendront la forme de courts textes historiques afin d’être muni d’un minimum d’information sur la route. Les amis qui ne veulent pas entendre sonner la cloche de la caravane – parfois à travers le téléphone portable ! – peuvent descendre tout de suite du howdah [palanquin, chaise portée par le dromadaire] et se libérer. Et pour celles et ceux qui restent : cette fois, le voyage se fera en bus. Comme il fait chaud dans le désert, je vais peut-être faire le voyage en plusieurs étapes. Il y aura moins de moyens à disposition, notamment pour internet. Mais j’essaierai tout de même d’améliorer le son des vidéos.Par ailleurs, si quelqu’un est prêt à me supporter et tenir le rythme – auquel vous êtes à présent familiarisé – contactez moi par email.« A la recherche de la maison du bien aimé,
La condition du premier pas est la folie de l’amant. »

 

2éème épisode ;La géographie:

Le plateau d’Arménie est entouré par ceux de l’Iran, de la Mésopotamie et de l’Anatolie. Ce pays est situé dans la région du petit Caucase en Asie occidentale. Cette ancienne république socialiste soviétique a des frontières terrestres avec la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaïdjan à l’est et l’Iran
Les chaines des montagnes eurasiatiques du Caucase traversent le nord de ce pays, de la mer Noire à la mer Caspienne. Traversant de nombreux pays (la Russie, l’Arménie, la Géorgie, la république de l’Azerbaïdjan et la Turquie), ces montagnes sont une barrière naturelle contre toutes les attaques qui viennent du nord.

Les montagnes Caucasiennes sont divisées aux deux chaînes : les Grandes Caucase au nord et les petites Caucase au sud d’une longueur de 600 kilomètres. Les montagnes parallèles du grand Caucase protègent la partie montagneuse de l’Arménie du nord et du nord-Est et forment la frontière avec la Géorgie, la Turquie et l’Azerbaïdjan.

Plusieurs grandes rivières traversent le plateau arménien qui aujourd’hui produisent beaucoup d’électricité dont la surproduction est vendue aux pays voisins. Du point de vue stratégique, l’Arménie a une grande importance car la Route de la Soie passait par ce pays. Par ailleurs, la route royale joignant Persépolis à la Méditerranée, construite par Darius, comptait plus de 15 postes relais en Arménie.


La superficie de l’Arménie a beaucoup varié au cours de l’Histoire. Le plateau d’Arménie est entouré par ceux de l’Iran, de la Mésopotamie et de l’Anatolie. Ce pays est situé dans la région du petit Caucase en Asie occidentale. Cette ancienne république socialiste soviétique a des frontières terrestres avec la Turquie à l’ouest, la Géorgie au nord, l’Azerbaïdjan à l’est et l’Iran.

Les chaines des montagnes eurasiatiques du Caucase traversent le nord de ce pays, de la mer Noire à la mer Caspienne. Traversant de nombreux pays (la Russie, l’Arménie, la Géorgie, la république de l’Azerbaïdjan et la Turquie), ces montagnes sont une barrière naturelle contre toutes les attaques qui viennent du nord

 

Les montagnes Caucasiennes sont divisées aux deux chaînes : les Grandes Caucase au nord et les petites Caucase au sud d’une longueur de 600 kilomètres. Les montagnes parallèles du grand Caucase protègent la partie montagneuse de l’Arménie du nord et du nord-Est et forment la frontière avec la Géorgie, la Turquie et l’Azerbaïdjan.

Plusieurs grandes rivières traversent le plateau arménien qui aujourd’hui produisent beaucoup d’électricité dont la surproduction est vendue aux pays

voisins. Du point de vue stratégique, l’Arménie a une grande importance car la Route de la Soie passait par ce pays. Par ailleurs, la route royale joignant Persépolis à la Méditerranée, construite par Darius, comptait plus de 15 postes relais en Arménie.
La superficie de l’Arménie a beaucoup varié au cours de l’Histoire.

 

 

Troisième épisode: Darbande

Depuis le premier millénaire avant notre ère le problème essentiel des civilisations des plateaux Iranien, d’Anatolie et d’Europe de l’est était le déplacement massif des populations nomades venant du Turkestan . Les populations de ces régions, elles même nomades à l’origine, étaient installées et avaient construit des villes riches ; maintenant elles devaient se protéger contre ces nouveaux arrivants.  Ces derniers avaient 2 possibilités pour pénétrer dans ces régions au sud : un passage au Tadjikistan actuel ou le passage situé à l’est des montagnes caucasiennes. Ce passage appelé « Dar bande » est à l’Ouest de la mer Caspienne.

Tant que le pouvoir central sur le plateau iranien était fort, les passages étaient bien protégés et les Huns et les autres tribus nomades étaient obligées de passer par la côte nord de la mer Noire pour accéder à l’Europe. La protection du passage à l’est de la mer caspienne était exercée par  l’empire perse. D’ailleurs Cyrus le grand est mort dans une guerre contre ces nomades de l’est. La surveillance de Dar bande était confiée au pouvoir régional de l’Arménie. En effet ce pays était une Satrapie de l’empire perse. Vu son rôle stratégique, le chef de l’armée de l’empire  résidait en Arménie : pendant les guerres de l’empire perse contre Athènes, les arméniens occupaient de hauts rangs dans l’armée perse. D’ailleurs Tigrane, le général  commandant de l’armée de l’empire était arménien.

 

Sur le plateau d’Arménie, les civilisations mésopotamiennes et celles de la méditerranée avaient développé leur culture et leur savoir-faire et ont intégré  les nouveaux arrivants dans la région Ces civilisations de l’Inde jusque l’Europe avaient chacune ses leurs propres particularités, mais  qui est universel, c’est la combinaison de ces échanges civilisationnels

Dans ce contexte l’apport des civilisations  qui possédaient déjà l’écriture était primordial. L’écriture de l’Arménie est issue   de l’alphabet des araméens, comme toutes les autres écritures de l’Europe et de l’Asie .

َQuatrième épisode : suite de  » Darbande »

 

Le statut d’Armani, entant que le barrage du nord contre les tribus nomades, étaient acceptes par les deux grands belligérants de l’antiquité. De 6 siècle avant au III siècle avant. En dépit de la guerre entre achéménides et la Grèce ; ils négocient les dépenses de la surveillance de Dar bande. C’étaient ainsi pendant les règne de Alexandre et ses successeurs, les solukide : ils ont construit des villes militaires en Asie central et en Arménie*. Par la suite le pourparlers a continué entre deux grands pouvoir en palataux iranien et le Rome et la Byzance jusque l’arrivée des Arabes. Ni les Arabes et  ni les Turques  non pas pu traverser Dar bande-cette fois cela fonctionnait dans le sens inverse !

Pendant ce temps, la Byzance a établi la négociation directe avec les Huns et son chef charismatique, Attila, afin de le convaincre d’attaquer Rom a la place de Constantinople, bien évidement par billet de rançons.

*…c’est intéressant à savoir que par la suite de défaite de crésus le commandant de l’arme de Rome par les parts, tout régiment gaulois, envoyé par César pour aider son ami crésus, est tombe sur les mains des Parts. Ces derniers les ont transféré  en Asie centrale pour défendre les frontières de l’est.

………………….

 

cinquième épisode

Rappel historique :

Le nom et les la chronologie des civilisations concernant notre voyage :

Mésopotamie de IV millénaire jusque au I   millénaire    avant : j-c. ; Sumer, Akkad, Babylone , Assyrie

Les dynasties régnantes sur le plateau iranien avant l’arrivée des Arabes ; Med, Achéménide, Solokide, parte et Sassanide.

Les civilisations de lest de la méditerranée ; Phénicie, crête, Grèce, rom, Carthage, hellénistique et Byzance.

Les Hourrites , sont un peuple habitant l’Asie Mineure durant l’Antiquité. Ils fondent le royaume du Hourri ou Hari d’où découle plus tard le Mitanni, au début du second millénaire, dans une région jouxtant le Nord de la Mésopotamie.

Les origines des Hourrites sont mal connues. Il semble qu’il s’agisse d’un peuple originaire des régions situées au sud du Caucase, appartenant au même groupe que les Urartéens. Ils apparaissent dans l’histoire dans les sources d’Ebla au xxive siècle av. J.-C., lorsqu’ils migrent vers le sud, dans les montagnes situées au nord de la Mésopotamie, au Kurdistan et dans le Zagros, où ils forment de petits royaumes. Ils constituent de farouches adversaires pour les souverains d’Akkad, et ceux de la troisième dynastie d’Ur.

 

sixième épisode: » les Ariens » et le métissage des populations

Comme nous avons déjà constaté les indo européennes arrivée sur le plateau arménien se mélangeaient avec les peoples de la région.  Ils étaient comme les autres tribus ariens qui sont allés vers l’Inde ou vers l’Europe étaient les tribus nomades. Avant eaux les peoples de ces régions avaient déjà construit des civilisations avancées.  À ce propos, Nehru le future premier ministre de l’Inde écrit pour sa fille : les Ariens étaient des tribus nomades qu a la recherche des pâturages constament  se déplaçaient ,comme les ariens installé a la Grèce  ils étaient  belliqueux et violents. Ils étaient costaux et braves et éradiquaient les peoples qui étaient plus calmes et plus civilisées ; afin de  les intégrer.

C’est ainsi sur le plateau d’Arménie ; les civilisations mésopotamiennes et celles de la méditerranée avaient développé leur culture et leur savoir-faire dans la région et nouveaux arrivant ont rejoint au caravane de humanités sur ce chemin. La combinaison de ces civilisations de l’Inde jusque l’Europe a chacune ses propres particularités ; mais ceux qui est universel, c’est la réalité de ces mélanges civilisationnelle.  Bien sur l’apport des civilisations des villes qui possédés déjà écriture afin de transcrire les acquis de la vie pour les prochains, étaient plus efficaces. L’écriture de l’Arménie   a pris de l’alphabet des araméenne ; comme   tous les autres écritures de l’Europe et de l’Asie qui ont leur origine dans l’écriture araméenne.

………….

Le statut d’Armani, en tant que  protection au nord contre les tribus nomades était accepté par les deux grands belligérants de l’antiquité. Du 6ème siècle au 3ème siècle avant JC, et en dépit de la guerre entre achéménides et la Grèce, ceux-ci négociaient les dépenses de la surveillance de Dar bande. Cela s’est poursuivi pendant les règnes d’Alexandre et de ses successeurs, les solukides et des villes de garnison ont été construites en Asie centrale et en Arménie*. Par la suite les pourparlers ont continué entre les deux grands pouvoirsiranien et Rome puis avec Byzance jusque l’arrivée des Arabes. A noter que ni les Arabes et  ni les Traques  n’ont pu traverser Dar bande.

Pendant ce temps,  Byzance  négociait avec les Huns et leur chef Attila, afin de les convaincre d’attaquer Rome à la place de Constantinople, bien évidement en y mettant le prix !

*…A noter qu’à la suite de défaite de Crésus commandant de l’armée romaine contre les Parthes, tout le régiment gaulois, envoyé par César pour aider son ami Crésus, est tombé entre les mains des Parthes. Ils ont été transférés  en Asie centrale pour défendre les frontières de l’est.

Rappel historique :

Le nom et  la chronologie des civilisations concernant notre voyage :

Mésopotamie du IV millénaire jusque au Ier   millénaire avant JC : Sumer, Akkad, Babylone , Assyrie

Les dynasties régnantes sur le plateau iranien avant l’arrivée des Arabes ; Med, Achéménide, Solokide, Parthe et Sassanide.

Les civilisations de l’Est de la Méditerranée : Phénicie, Crête, Grèce, Rome, Carthage et Byzance.

7ème épisode; les  « Ariens » et les « Samis »:

 

 

8ème épisode l’Arménie avant le christianisme:

 

9ème épisode ;L’Arménie le premier pays chrétien:

10ème épisode: la langue et l’écriture comme les éléments identitaires:

 

11ème épisode :l’invasion d’arabe:

 

La domination arabe de l’Arménie commence en 638, lorsque les armées musulmanes profitant de l’aggravation des tensions entre Byzance et l’Arménie, envahissent les quatre provinces d’Arménie  de l’Empire byzantin.

L’Arménie byzantine (387-536).

L’Arménie perse (387-591).

En effet, l’Empire byzantin a tenté d’intégrer l’Église arménienne à l’Église orthodoxe et d’imposer son culte et ses traditions. Cette tentative d’impérialisme religieux a enflammé la colère des nobles locaux ainsi que celle du clergé. Ainsi, lorsque les 18 000 soldats sous la direction du général Abd ar-Rahman ibn Rabiah, ont marché sur la région du Taron et du lac de Van, les forces locales arméniennes n’ont pas offert beaucoup de résistance.

À l’exception du Khurasan et de l’Arménie, l’ensemble de l’Empire Perse est déjà sous le contrôle d’Omar ibn al-Khattâb et l’empereur perse Yazdgard III est en fuite.

Le général Bukair ibn Abdullah, qui avait récemment conquît l’Azerbaïdjan, reçoit l’ordre de capturer Tbilisi.

À quelques kilomètres au sud de Tbilisi, l’armée musulmane est divisée en trois parties :

Le général Habib ibn Muslaima pour Tbilisi

Le général Abdulrehman pour le Caucase du Nord

Le général Hudheifa pour le Caucase du Sud-ouest.

En 642, l’Arménie perse est envahie à son tour par les armées musulmanes qui arrivent aux pieds du Caucase et prennent sa capitale, Dvin : 12 000 habitants sont massacrés et 35 000 sont mis en esclavage. Le prince arménien Théodoros Rechtouni tente sans succès de les libérer.

À la mort du calife Omar ibn al-Khattâb en 644, presque tout le Caucase du Sud était conquis, l’avancée musulmane en Arménie et en Géorgie subit un coup d’arrêt. En 645, le prince arménien Théodoros Rechtouni accepte finalement la domination arabe sur l’Arménie.

Pour défendre ses frontières orientales, l’Empire byzantin crée de nouvelles circonscriptions administratives et militaires : les thèmes. Parmi les premiers, celui des Arméniaques, dans le nord-est de l’Anatolie. Il est créé à partir des restes de l’une des armées défaites lors des conquêtes arabes, un processus probablement achevé à la fin des années 640. L’armée du magister militum per Armeniae est ainsi retirée de cette région, qui donne son nom au nouveau thème 2, où sont réinstallés volontairement ou de force de nombreux Arméniens.

La capitale du thème est Amasée, et son stratège partage le premier des rangs réservés à cette fonction avec les stratèges des Anatoliques et des Thracésiens.

12ème épisode : les khézères et les abbassides:

L’Arménie des Arabes au temps de la dynastie bagratide en 1000.

En 654, le général byzantin Mavrianus fut défait et rejoignit l’Ibérie pour y trouver refuge, croyant que les envahisseurs musulmans n’iraient pas jusqu’à le chercher là.

Au IXe siècle, les princes et nakharark arméniens, au premier rang desquels se retrouvent Grigor-Dérénik du Vaspourakan, Vasak-Ichkhanik de Siounie orientale et Grigor-Soupan II de Siounie occidentale, ont demandé au Calife al-Mutamid d’élever Achot à la dignité de roi, lequel accède à leur demande vers 884-885, probablement afin de flatter les Arméniens qu’il n’a pas réussi à mater ; il fait en outre apporter par l’ostikan une couronne à Achot, qui est sacré roi en sa capitale de Bagaran par le Catholicos d’Arménie Gévorg II. Le titre est par ailleurs immédiatement reconnu par l’empereur byzantin Basile Ier, qui qualifie Achot de « fils bien-aimé » et qui lui aurait également envoyé une couronne.

Ce rétablissement de la Grande Arménie, plus de quatre siècles après la déposition de la monarchie arsacide par les Sassanides de Perse, signifie « l’échec des Perses, des Byzantins et en dernier lieu des Arabes dans leurs tentatives successives d’assimilation du pays ».

Définitivement débarrassé de l’ostikan arabe mais soumis à la supervision des émirs d’Azerbaïdjan, Achot reste néanmoins vassal du Calife, auquel il verse un tribut, tout en se déclarant également vassal de Byzance.

En tant que représentant effectif du Calife, son autorité s’étend à tous les princes arméniens (même s’il n’est selon toute vraisemblance qu’un primus inter pares) ainsi qu’à Dvin et aux émirats de Manazkert et de Karin (voire, à ceux de Her et de Salmast) même si ces derniers ont du mal à l’accepter. L’émir de Manazkert est ainsi défait et contraint de se soumettre à l’autorité royale en 885.

Après quelques essais éphémères d’indépendance, il faudra attendre le génocide arménien de 1915 pour que pour que les Arméniens se révoltent et prennent définitivement leur indépendance dans la République démocratique d’Arménie en 1918.

 

 

 

13ème l’arménie et les tribu turques:

 

14ème épisode : l’Arménie et les safavide;

15ème épisode l’Arménie et les Khadjars:

15ème épisode / l’Arménie et la Russie / la question d’orient

16ème épisode : la première guerre mondiale:

2:Carnet du voyage

en construction

bibliographie

 

3:les textes  liés au sujet:

incomplet

Hittites

Confusion entre « Aryens » et « Indo-Européens »

Les langues indo-iraniennes (ou aryennes) sont apparentées à celles des Latins, des Celtes, des Slaves, des Germains, ou des Grecs. Elles forment une famille qualifiée d’indo-européenne. Les peuples qui parlent ces langues sont appelés les Indo-Européens. On s’est très tôt demandé quelle pouvait être la langue-mère de cette famille. Des linguistes comme William Jones, à la fin du xviiie siècle, remarquèrent l’aspect « parfait » du sanskrit, par rapport au grec ou au latin. L’idée que le sanskrit était la langue-mère fit alors son chemin. Comme ses locuteurs s’étaient appelés les Aryens, le terme fut appliqué à l’ensemble de la famille indo-européenne. Celui d’indo-européen apparut pour la première fois dans un article de Thomas Young, dans la Quarterly Review en 1813, mais c’est celui d’aryen qui s’imposa durant tout le xixe siècle. Ce choix fut renforcé par le rapprochement du nom de l’Irlande, Eire, Eriu, au terme Ārya. On avait de la sorte un autoethnonyme indo-irano-celtique. Les études modernes font plutôt remonter le nom de l’Irlande à iweria. Ce terme proviendrait à son tour de piweria (gras pays), par la chute du p- initial qui caractérise les langues celtiques. On avait aussi remarqué, à l’époque, que les hommes libres étaient appelés airig en irlandais (aire au singulier), mais l’avancée ultérieure des études celtiques a fait abandonner tout rapprochement avec le terme Ārya.

Cette utilisation du terme « Aryen » a décliné durant la première moitié du xxe siècle. Les nazis reprirent cette appellation pour bâtir une entreprise idéologique et raciste à partir de deux hypothèses. La première avait été avancée par le comte Joseph Arthur de Gobineau, dans son Essai sur l’inégalité des races humaines, publié en 1855. Il théorisait sur l’hypothèse qu’un peuple dit « Aryen » aurait constitué une race présumée biologiquement pure ayant vécu en Asie, axiome biologique extrapolé à partir de la conjecture philologique du sanskrit comme langue-mère. La deuxième hypothèse, formulée par Ludwig Geiger en 1871 et par Karl Penka entre 1883 et 1891, situait l’origine de ce peuple en Allemagne.

Le terme Hittites nous est parvenu par la Bible et les sources de l’Orient Ancien en général, et il qualifie un peuple indo-européen d’Anatolie. Leur langue, que l’on nomme aujourd’hui hittite, était appelée nesili (nésite) par les Hittites eux-mêmes, en rapport avec la ville de Nesa (Kanesh). Ce qu’ils appelaient hattili (langue hatti) était en fait la langue du peuple vivant dans la région du Hatti (capitale Hattusha), en Anatolie centrale (près de l’actuelle Ankara), dans laquelle les Hittites s’installèrent et d’où ils fondèrent un puissant royaume, continuant à appeler le pays « Hatti », et qui leur donna leur nom.

Interprétations historiques

Alexandre Langlois

Alexandre Langlois (1872) traduit chaque occurrence du mot arya dans le Rig-Véda par « maître » ou par « père de famille ». Il considère ce mot comme fort important9. Son opinion est que le peuple Arya, originaire de la contrée nommée Arie, Ariane, ou Hiran sise à l’ouest du fleuve Indus, fut mené par Manou (dont se réclament, dans leur mythologie, certains Roms dits « manouches » — en fait ce terme est une déformation française de Romani çel, signifiant « groupe de gens » en romanès). Selon Langlois, des Ariya se seraient établis dans la région de l’Aryâvartta qu’ils colonisèrent et ils devinrent les « Maîtres » (d’où sa première traduction du mot Arya). Ce nom passe ensuite dans la tradition indienne pour désigner des « hommes bons », de bons « pères de famille » qui commanditent des sacrifices védiques nommés yajña pour honorer les devas (d’où sa seconde traduction, plus fréquente, du mot Arya). Il oppose aussi10 le peuple Arya de la plaine aux « brigands » montagnards que le Rig-Véda nomme Dasyou et qui sont, peut-être, les précédents occupants de la plaine, repoussés dans la montagne et restés insoumis.

Indo-Aryen

Les Indo-Aryens se sont installés en Bactriane, au sud-est de l’actuel Ouzbékistan et au nord de l’Afghanistan. Ils ont laissé leur empreinte sur une civilisation de l’âge du bronze, datée de -2200 à -1700. On l’appelle la civilisation bactro-margienne ou la civilisation de l’Oxus. À partir de la Bactriane, ils ont migré vers l’Inde du Nord, et ont communiqué aux autochtones leur langue et leur culture. À ce stade, leur langue est appelée le védique, parce qu’elle est celle des plus anciens textes indiens, les Vedas. Une forme évoluée du védique est le sanskrit. Les langues indo-européennes parlées en Inde en dérivent toutes. Il subsiste dans ce pays des langues non indo-européennes, comme les langues dravidiennes et les langues munda.

D’autres Indo-Aryens ont migré vers le Moyen-Orient, toujours à partir de la Bactriane. Ils sont intervenus dans la formation du royaume du Mitanni en haute Mésopotamie, vers -1500. Les documents archéologiques ont livré une grande quantité de noms propres védiques, en particulier de noms de dieux. La plupart de ces dieux, comme Varuna ou Indra, sont inconnus de la religion iranienne. Ainsi, la période védique a commencé avant -1500, en dehors de l’Inde. Le terme Aryen est la francisation de l’autoethnonyme des Indo-Aryens, qui était Ārya. Il signifie « noble ». Xavier Delamarre, dans son Vocabulaire indo-européen (1984), propose de faire remonter Ārya à l’indo-européen commun *aryos, au sens d’« Aryen » ou de « seigneur ».

Certains nationalistes indiens rejettent l’idée que leur langue et leur culture aient pu provenir de l’étranger. Ils nient totalement la parenté du sanskrit avec les autres langues indo-européennes et rejettent tout ce que les partisans de la théorie de l’invasion aryenne avancent depuis des décennies (cf. Théorie de l’invasion aryenne). En effet, le Rig-Veda mentionne Arya-Varta (la terre des Aryens) comme Sapta Sindhu (la terre des sept rivières du Nord-Ouest de l’Asie du Sud, l’une d’entre elles étant l’Indus), cela correspond à la région pakistanaise du Penjab actuelle. D’autres auteurs, comme l’archéologue Henri-Paul Francfort, ne veulent pas entendre parler d’invasion, mais seulement de migration progressive. La manière par laquelle les Proto-Indo-Européens sont arrivés en Inde n’est, à vrai dire, qu’une question subsidiaire.

 

 

 Saint Barthélemy

, bar-Tolmay en araméen, « fils du sillon », est un Juif de Galilée et un des douze apôtres de Jésus de Nazareth. Son nom figure dans les listes d’apôtres des trois évangiles synoptiques (en Mt 10:2-3; Mc 3:16-19 et Lc 6:13-16)………Il aurait évangélisé l’Arabie, la Perse et peut-être l’Ouest de l’Inde en collaboration avec l’apôtre Thomas…….D’après la tradition chrétienne, il est à l’origine, avec Thomas et Jude Thaddée, de la prédication en Arménie. Barthélemy ayant reçu Albanopolis comme région à évangéliser. Il aurait été mis à mort à Albanopolis qui est soit la ville de Petite-Arménie, soit la ville de même nom située au sud de la chaîne du Caucase. Selon la Légende dorée, il aurait été écorché vif, crucifié et décapité.

Toutes ces traditions sont reprises par l’Église apostolique arménienne qui en fait le « premier illuminateur du pays d’Arménie »

 

Le martyre de Barthélemy par Giambattista Tiepolo

 

 

 

 

 

 

 

Le code d’Hammurabi est de loin le plus connu des codes de la Mésopotamie ancienne, il n’est cependant pas le seul. Source d’informations incroyable pour les assyriologues, il nous livre en détails la société babylonienne d’alors, et nous permet de revenir sur ce rapport à la propriété privée

. https://www.franceculture.fr/emissions/entendez-vous-leco/entendez-vous-leco-emission-du-lundi-17-juin-2019

 

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Les repas traditionnels géorgien.       

 

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références: